Le marché du poêle à bois et inserts subit de profondes mutations.
Que cet objet s'intégrait jusqu'ici dans l'habitation, il est évident qu'il sera appelé dès demain à prendre une tout autre dimension, à influencer l'architecture. Autrement dit, le poêle à bois va changer la manière de vivre des gens », argumente-t-il.
Effrayés par la flambée du prix du mazout et/ou conscientisés à la poêle cause environnementale, de plus en plus de ménages optent pour ce système de chauffage à titre principal.
Les chiffres sont éloquents : 2005 et surtout 2006 ont été particulièrement fastes pour les ventes de poêles à bois en Belgique, avec à la clé un doublement du marché, au-delà de la barre des 50.000 unités (lire infographie).
Fini - ou presque - l'agrément du feu qui crépite comme principale motivation, révolu le temps de l'utilisation occasionnelle poêle, qui ne venait au mieux qu'en appoint d'un système de chauffage basé sur les énergies fossiles.
Ainsi, il est acquis que les constructions de demain seront moins gourmandes, voire frugales. La flambée qu'a connu le prix des produits pétroliers ces dernières années a induit des réactions structurelles irréversibles. C'est évidemment tout profit pour les aficionados du bois.